La foret interdite.

Dehors, l'air était fraiche et sentait bon le sapin. Une odeur que j'aimais.C'était une nuit de pleine lune et j'avais aperçu Van Zeud sortant de la cabane en bois situé dans la cours du chateau.Voulant faire mon enquête sur cet étrange personnage, je pénétrai dans la cabane qui avait pour seul acueil, une noirceur froide et sans chaleur. Ça sentait le renfermé et j'avais une impression de malaise.

- Lumos.

La lumière de ma baguette ne fit qu'emplifier cette impression et le malaise grandi en moi. Observant ce qui m'entourait, je ne remarquai rien d'anormal. Un lit défait, une cheminé remplit de cendre et des livres de la bibliothèque pour s'en doute s'instruire.
J'ouvris le premier a ma porté et je remarquai qu'il avait noté la page qui l'interressait.



*le sortilège de l'Oubliette.*

Fermant le livre j'ouvris le second à la page qu'il avait encore noté.

*La potion d'amnésie.*

Ouvrant le troisième livre.

* comment faire pour annuler le sortilège d'oubliettes.*

J'ouvris tout les autres livres d'un air fébrile, pour vérifier si tout portait sur le même sujet comme je commencais à le croire.

4eme: * Comment récupérer la mémoire*

5eme: *Comment contrecarer le sortilège d'amnésie.*

6eme: * Les effets secondaire des sortilèges causant la perte de mémoire.*



Tout ces livres portait sur le même sujet. Mais pourquoi? Pourquoi était-il aussi interressé par ce sujet en particulié? Avait-il subit une perte de mémoire? voulait-il savoir un détail sur son passé oublié? Il pouvait y avoir des tas de raison. Si je voulais en savoir plus, il faudra que je me doccumente sur le sujet. Remettant les livres à leur place, je fouillai le reste de la cabane pour trouver un détail suplémentaire.
Rien. Absolument rien. Il n'avait aucun objet personel. Que le stricte minimum. Je devrai poursuivre mes recherche sur la seule piste que j'avais. Je sortis de la cabane et c'est alors que j'entraperçu le sujet de mon enquête qui se dirigeait vers la foret interdite.
pas question qu'il y aille sans moi. Je m'envoyai un sortilège pour camoufler mon odeur, et le suivie en faisant le moin de bruit possible à travers le sentier.

Je pris le même sentier que la nuit dernière. Déjà à l'approche de la forêt mes muscles se tendirent, mes chairs me brûlèrent. Voilà se qu'il en coûte lorsqu'on trahit les Elfes. Les runes ineffaçables.

A peine passé les premiers arbres de Forêt Interdite que ma respiration se fit plus saccadé, la sueur coulant mon front, je l'essuyais d'un revers de manche.
Peu à peu mon aquité auditive et sensitive faiblirent. Mes dents claquèrent et mes muscles tremblèrent. La nuit dernière quand j'étais rentré dans la forêt pour mon rendez-vous, le long entretien que j'avais eu m'avais considérablement affaibli.

Je passais à côté d'un grand chêne et d'un bond, me rabattis derrière lui, collant mon dos au tronc. Le silence mortel de la forêt pris alors sa place. Preuve qu'Ils n'étaient pas très loin.
Puis, petit à petit, un bruit discret se fit entendre. Parfait. La chose m'avait suivi. Je sortis ma baguette et me collais encore plus à l'arbre derrière lequel je me cachais.
Le bruit se fit de plus en plus fort. Vite ! Je commençais à faiblir. Le craquement d'une branche à quelques pas. Plus de bruit. Ca c'était arrêté ? Ma gorge me faisait mal, mes yeux me piquaient. Je n'avais plus le choix.

Bondissant de derrière l'arbre je criais le sort de désarmement : Expillarmus ! La baguette de la chose s'envola dans les airs pour se perdre dans les racines d'un arbre un petit peu plus loin.
C'est alors que je la reconnus. L'humaine. Fermant les yeux, rassuré je pris une douloureuse inspiration avec d'expirer avec soulagement.

- Tu as commis 3 erreurs humaines : -Je n'allume jamais de lumière dans la cabane.
-Tu n'arriveras jamais à dissimuler ton odeur avec un simple sortilège où tu es encore une novice.
- La troisième, la plus grave : tu es venu fouiller dans mes affaires.

Je la menaçais toujours de ma baguette, avançant d'un pas, elle en recula d'un. Mon bras était lourd, vraiment lourd. Doucement je le baissais et me concentrais sur ma respiration.

- Ramasse ta baguette et partons d'ici je te prie.

Je sentais mon coeur se débattre dans ma cage thoracique. Mes mains était moite et chaque bruit me faisait faire un pas de coté, faisant craquer une branche au passage. À se rythme là, ça ne serait pas long que je me ferai repérer. Cessant de marcher, je fis une pause, tentant de calmer le battement de mon coeur. J'espérais que personne à part moi ne puissent l'entendre.
La lumière de la lune me rassurait autant qu'elle pouvait m'inquiéter. Elle me rassurait à cause de sa lumière qui éclairait le sentier et m'inquiétait à cause des ombres des arbres et autres créatures que je ne pouvais distinguer. Car, autant la lumière pouvait éclairer le chemin, autant elle pouvait la mettre dans l'ombre. Et avec tout ces arbres qui me cachaient de la lumiere, j'étais plus dans l'ombre qu'autre chose.
Ayant repris mon sang froid, je repris en silence la suite du sentier. Du moin, je tentai car je ne pouvais éviter toute les branches. Je me rendis compte alors du silence qu'on pouvait qualifier d'anormal, autour de moi. N'étais-je pas supposer suivre quelqu'un à la trace. Tournant sur moi même je le cherchai des yeux, et la panique m'envahi lorsque je me rendis compte que je l'avais totalement perdu de vu. Mais il n'était pas dit que j'allais abandonner aussi facilement. J'accellérai la cadance espérant le rattraper mais j'arrêtai aussitot face à une intersection.

* Expillarmus !*

Ma baguette s'envola aussitot pour atterir dans les racines d'un arbre. Van Zeud aparue alors à ma vue. Il ferma les yeux d'un air soulagé et je remarquai que sa respiration semblait difficile. Peut-être était-il blessé? Mais aussitot il redevînt maitre de lui même, si bien que je me demandai si je n'avais pas eu une hallucination.

- Tu as commis 3 erreurs humaines : -Je n'allume jamais de lumière dans la cabane.
-Tu n'arriveras jamais à dissimuler ton odeur avec un simple sortilège où tu es encore une novice.
- La troisième, la plus grave : tu es venu fouiller dans mes affaires.

Me menançant toujours de sa baguette, il avança d'un pas vers moi, et par reflexe, je reculai d'un. Il fallait quand même que je protège mes entrailles juste au cas ou. Mes ce n'était certainement pas aujourd'hui qu'il allait tenter quoique ce soit, car il baissa sa baguette d'un air résigner et sa respiration redevînt difficile. Je n'avais donc pas rêvée. Soit il était blessé, soit il avait totalement épuisé ses réserves magique.

- Ramasse ta baguette et partons d'ici je te prie.

Son regard était presque supliant et pour la première fois, je crus y appercevoir un cetaine humanitée. Peut-être était-il beaucoup plus humain qu'il ne voulait se l'avouer? Du moin je l'espérais. Ma baguette en main, nous primes en silence la direction du chateau, jusqu'a ce que, à bout de force, Van Zeud s'effrondre par terre comme une poupée de chiffon.
- Qu'est -ce que t'as? Lui demandai-je. Tu es blessé?

Me rendant compte qu'il alait bientôt perdre connaissance, je lui donnai quelque giffle au visage pour le ravigoter.

- Ce n'est pas vraiment le moment de faire la chochote ou de jouer à la belle au bois dormant. lui dis-je en lui envoyant une bonne quantitée d'eau glacée au visage à l'aide de ma baguette. Tu rêveras à ta princesse plus tard, pour l'instant, il faut sortir d'ici.

Je l'aidai à se relever, et à l'aide de mon soutient, nous continuâmes la route. C'est alors qu'apparue devant nous, un homme me faisant arrêter net.
- Tient tient tien...mais qui voilà...Nous dit cet homme caché dans l'ombre d'un arbre.

À l'arrivé de cette personne, je sentis le corps de Van zeud se tendre comme une corde de violon. Mais qui celà pouvait bien être?

Mes pas se firent lourds. Nous marchions vers le château. Lever les jambes. Ma vision se brouillait. Faire un pas. Encore un.

Chute...

Après une semi conscience dont je ne eu pas de souvenir, je sentis une ombre. C'était bien un ombre. Tendant mes muscles pour retrouver un semblant de dignité je relevais la tête.
-- Tient, tient, tient... Mais qui voilà... --
J’étais très affaiblis pourtant je tenais encore debout sur mes jambes. C’était bizarre. Tournant la tête, je la vis.

* Quoi ? * Je me rendis compte que la jeune humaine me soutenait. Faisant un bond sur le côté pour me dégager de l'étreinte mortelle, je dérapais avant d'arrêter ma chute en appuyant ma main sur le tronc d'un arbre.
Que faisait-il ici celui-là ? Il devait vraiment être inconscient d'apparaître devant n'importe quel élève comme ça.

- T’es vraiment con pour un Elfe ma parole… Krrru krrru… Si t’es là… c’est pour ce que tu m’as dit la dernière fois… ?
L’autre voulut s’avancer mais je brandis ma baguette, la main tremblante.
- N’approche pas ou je te tue.
Il s’arrêta et se mit à rire de sa voix cristalline. Il aimait rire. De ce rire sans chaleur. Une chaleur qu’il ne pourrait jamais exprimer.
-- Allons, nous savons tous les deux que tu ne le peux.--
-Evidemment. C’est de ta faute… si je suis dans cet état… Krrrr…

Me résignant, je baissais ma baguette ou plutôt je la lâchais. Elle tomba sur un tapis de mousse à mes pieds. Je pensais qu’il ne reviendrait plus. Que la dernière fois ça lui avait suffit. Mais non, il fallait qu’il revienne se soir là pour réclamer pénitence. Encore une fois. Dans le brouillard de ma semi conscience j’entrevis l’humaine. Il fallait toujours que les humains se mêlent des affaires des autres…
Si elle m’avait laissé, j’aurais pu mourir bien tranquillement mais non. Un goût amer monta à ma bouche. Le goût du sang. Il s’avança vers moi, les mains tendues et les appliqua sur mon visage.
-- Voici la punition pour ceux qui outrepassent les règles. Souffre et repens toi. Endoloris ! --

Un éclair rouge. Peine. Souffrance. Douleur. Rouge. Rouge sang.

Un éclair rouge arriva sur Van zeud et je le vis se tordre de douleur. Il n'avait même pas la force de crier. Sous le coup de la panique, j'oublai un instant que j'étais une moldu et je poussai l'inconnue de toute mes force pour lui faire perdre son contact visuel avec Van zeud, avant de me souvenir que j'avais une baguette entre les mains.

* Stupéfix*

Sachant que je n'étais pas très doué pour ce sort et que ca ne le retiendrai pas longtemps, je prit une roche entre mes mains, et à peine fut-il réveillé, que je l'assomai d'un coup sec.

- Voilà qui devrais le retenir.

Je pris la baguette de Van zeud et je dus presque le soutenir au complet, tellement il n'avait plus de force. Heureusement nous n'étions pas très loin du parc et je pris la dirrection de la cabane. C'étais beaucoup plus proche que le chateau et je ne pourrais pas supporter son poid encore très très longtemps.

* Non mais tu pèse combien?*

Aucune réponse

* O.k....T'es pas oubligé de répondre. Je peux m'intenir la conversation toute seul. Et si tu crois pouvoir te passer de mon interrogatoire parce que tu es sur le bord de l'inconsience...tu te trompe. T'as manqué te faire tuer par... je sais pas qui...et moi aussi par la même occasion alors je veux savoir c'est qui et comment tu le connais.*

Ouvrant la porte de la cabane avec mon pied, je pénétrai de dos, trainant le corp de Van zeud par les bras.

* Mmmmmrrrrfffff...ouf....voilà....avoue que tu es plus confortable sur ton lit. Je crois que tu vas avoir besoin de l'infirmière.*

Je me réveillais en sursaut, me redressant sur mon lit. Immédiatement un jet de sang remonta dans ma bouche et je crachais le tout dans un toussement ignoble.
Depuis combien de temps étais-je ici ? J'avais dormi ? Où était l'autre ?
Une odeur humaine flottait dans la pièce. Tournant la tête je vis l'humaine qui regardait par la fenêtre.
L'autre allait arrivé. Je n'était magiquement pas assez puissant pour rivaliser avec lui et cette jeune humaine ne ferait pas long feu non plus. Il était déjà miraculeux qu'elle aie réussi à déjouer l'attention de l'autre.

Je pivotais sur le lit pour mettre les pieds à terre non sans gémissements. Le bruit attira l'humaine et qui sortie de sa contemplation de la forêt. Elle s'approcha. Trop faible pour me lever ou pour parler je lui fis signe du bout du doigt de regarder sous le lit.
Elle plongea la tête sous le meuble et se redressa en tenant ma valise dans les mains.

- Donne... là moi. Articulègent faiblement.
En être réduit à ça... Pourquoi avait-il été aussi stupide de se montrer devant cette humaine ? Maintenant il essayerait de la tuer. Et comme aucun de nous deux ne pourraient faire le poids contre lui, il ne restait plus qu'à utiliser la magie... moldue.

Posant les doigts sur cinq motifs différents qui étaient gravés sur la valise, je récitais la courte incantation. Il y eut un déclic et la valise s'ouvrit.
- Ton odeur... elle me dit que t'as des parents moldus. Tu dois... savoir comment on se sert d'une... arme à feu ?
Je pris dans mes mains le petit revolver et le tendis à l'humaine. Je laissais mon autre arme dans la valise... Pas la peine qu'on voit celle-ci. Une arme moldue dans l'école était déjà très suspect et passible d'un voyage sans retour à Azkaban. Chose que je ne désirais en aucun cas.

- Un Elfe ne peut... rien contre ce genre d'arme. Il... n'a pas la connaissance requise.
Je me penchais hors du lit pour vormir encore du sang.
- T'inquiète... Ca le tueras pas...
Si ça ne la rassurait pas, au moins elle n'aurait pas de remord à tirer sur son ennemi. Elle m'avait déjà prouvé qu'elle n'était pas capable de tuer quelqu'un de sang-froid...

[HRP] Aucun rapport avec Ilian qui a des armes moldues aussi. Je voulais placer un revolver depuis le début de ce RP.
Donc avant l'arrivée de Darbo Ilian... [/HRP]

[HRP]
Bon j'ai vraiment la flemme de détailler avec le compte à Lolita et tout et tout alors je clos le RP rapidement.
[/HRP]

Il y eut un coup de feu...
Puis deux... Un bruit de chute.

J'avais mal partout... Pourtant il fallait que je me redresse. Que je me lève. Il fallait que je marche vers le corps de l'être qui devait être étendu à quelques mètres près de la cabane...

Je me levais. Le sol me semblait terriblement haut, mes genoux tremblaient, mes jambes hurlaient de douleur.
Je fis un pas en m'aidant de la table à côté de moi pour me soutenir. Je fis un autre pas puis un autre. Encore un autre.
Je dépassais la jeune fille qui avait tiré. L'amre se trouvait à ses pieds. Elle aussi tremblait.
De peur probablement. Elle pensait qu'elle l'avait tué... Peut-être...

Je marchais lentement, très lentement vers le corps étendu dans l'herbe avant de me jeter à genou devant lui.
Je déchirais la chemise avec mes doigts tremblants, dévoilant le torse de celui qui voulait me tuer. Il avait la poitrine en sang, deux trous lui perforais le ventre.
Puis, je portais ma main à ma bouche. Avec le pouce je raclais le sang qui s'était coagulé sur mes dents.
Je me mis à dessiner une rune sur le torse ensanglanté de l'être, récitant de vieilles incantations elfiques.
Les deux sangs se mélangèrentpour former deux triangles l'un dans l'autre et une ligne barrant les deux. Puis la rune s'implanta dans le corps, laissant une marque noire sur le torse. Les traces de sang et les trous dans la peau avait disparu.
Epuisé, je tombais sur le côté, fermais les yeux et m'endormis...


...


En me réveillant j'étais dans la cabane, allongé sur le vieux lit rongé par les mites.
"Il" m'observait assis sur la seule chaise de la cabane.
- Tu es devenu mon Kurier maintenant.
- Je sais. Mais dès que j'aurais retrouvé ma liberté, je te tuerais. C'est ma mission.
- La fille ?
- Le sortilège d'Oubliette.
- Parfait.

L'avenir ne semblait pas si noir... finalement.