Le Grand Echiquier.

Une salle circulaire, au centre, un échiquier posé sur une table.
Tout autour, des fauteuils, au plafond, un chandelier. Le sol n’est que marbre, les murs ne sont qu’albâtre.

Seulement deux personnes sont présente dans la pièce. Un homme, et une femme. Chacun d’eux à la manche gauche retroussée, où émane une profonde brûlure prenant la forme d’un crane, une tête de mort d’où sort un reptile.

-Le maître n’est pas là ? Demanda doucement la voix féminine.

-Non, il réfléchie. Il m’a donné les indications.

L’homme porte une capuche, seul le bas de son visage est visible. Il se saisit de sa baguette, la lève vers le chandelier et fait augmenter l’intensité de la éclairage. Il range sa baguette et regarde l’échiquier.

-Il m’a dit aussi qu’il était content des résultats de tes dernières actions.

-Ainsi il est mort ?

-Oui et non. L’Entité maléfique possède un pouvoir démesuré, mais elle ne peut le sauver d’Avada Kedavra. Seulement la chance est avec cet homme.

-La fille est elle morte ?

-Non plus, l’espion nous a prévenu ; il semble qu’elle n’est pas pu le tuer complètement, et elle l’a contre toute attente, sauver du mal qui le rongeait.

-Il est sauvé ? Pourquoi le Seigneur des Ténèbres est il satisfait alors ?

-Car si Dread Flint n’est pas mort, il peut encore devenir un allier, même si comme moi, il n’y croit pas. Celui qui fut Nemesis en a marre d’être une marionnette du Seigneur Sombre, je pense qu’il va couper ses fils et agir de lui même désormais.

-Il devient donc un obstacle ?

-Nous ne le savons pas encore.

Il pointa du doigt l’échiquier, et avança suffisamment pour se trouver en face de son interlocutrice. Beaucoup de pièce avait déjà bougé, certain avait été carrément enlevé.

-Le fou noir est devenu cavalier blanc. Je ne sais pourquoi, mais j’ai l’impression qu’il rougeoit.

-Oui c’est etonnant, qu’en pense le maître ?

-Il réfléchie.

-Et la seconde Tour noire ?

-Nous n’avons pas de nouvelles, nous attendons, elle n’est pas contrôlable. Quand au pion blanc…

-Van Zeud Isak, ce simple pion qui se croit Tour, penses tu qu’il est dangereux ?

-Il peut le devenir, un des notre semble l’avoir aperçu avec le Fou d’un autre échiquier.

-Il avance d’une case dans ce cas ?

-Oui. Lentement, la pièce se déplaça, avant de s’arrêter à nouveau. Quand au Roi blanc, on dirait qu’il n’ose plus bouger, se sent il déjà mat ?

-La vérité sur la Tour noire l’a peut être plus ébranlé qu’il ne le laisse paraître.

-Peut être. Alors c’est le moment de porter une offensive.

-C’est au maître d’en décider.

Il inclina lentement sa tête, avant de se retourner et de sortir, suivit quelques minutes plus tard de sa camarade, laissant seul, l'artefact dans la pénombre.