École Spéciale De Magie
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Les temps sont sombres et l'avenir plus qu'incertains...Venez vivre la suite des aventures à cette école de magie
 
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 Vers d'autres continents

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Grynfwald of Highlands
Élève
Grynfwald of Highlands


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MessageSujet: Vers d'autres continents   Vers d'autres continents Icon_minitimeJeu 17 Aoû - 6:20:41

Saint-Pétersbourg. Rue Malokkof. Un petit libraire au coin. Une jolie porte en bois verni. Le long de la vitrine quelques vénérables exemplaires. Sur la porte : fermé pour congé. Habituel. Quel est le code ? Grynfwald hésite. Il sait le russe mais ne va pas arrêter un passant dans la rue pour lui demander la formule à prononcer.

« Alohomora ! »

La porte resta close. A l’intérieur, une voix russe se fit entendre. « Qui êtes-vous donc ? » La porte se souleva et un visage barbu apparut. “ Capitaine d’escadre Grynfwald of Highlands. Je désire me procurer l’ouvrage : De Siberiae Bellicum.” Tout cela avait été dit dans le russe le plus parfait.

La porte s’ouvrit lentement. Grynfwald entra, puis réserva son livre. Il feuilleta un peu. Des photos 1900. Un livre sur la famille impériale. Sortilèges en tous genres. L’extermination des sorciers au Moyen-âge. Métamorphoses niveau 2.

Enfin, au moment où il allait payer l’ouvrage qu’il cherchait, son regard se posa sur une reliure de cuir ouvragé. Tremblant, il s’approcha. Ses mains étaient moites. Il les posa sur le livre. Les Cités d’Acier. Il ouvrit le livre. Arcandia… Page 251. Voilà.

Quant à l’existence de la mythique Sbyrinthe, il faudrait sans doute se référer au délirant article du Docteur James T. W. Turney. Cependant, certains témoignages…

Un billet pour la Sibérie. Un.


Dernière édition par le Sam 30 Sep - 7:23:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Sibérie   Vers d'autres continents Icon_minitimeSam 19 Aoû - 6:36:00

Sibérie Centrale. Contreforts des Monts Byrranga. Cuvette Lénine. Sur le Continent, face au détroit de Vilkitski, la terre est froide en permanence. En juillet, la température atteint presque cinq degrés Celsius. Il était six heures du soir et l’été avait été froid. Grynfwald frissonnait dans sa pelisse en peau de renne. Le pire était à venir. Il approchait de la cuvette Lénine. Cet endroit était mystérieux. Il était soumis toute l’année à un climat rigoureux. Un film d’action sensé se passer en hiver dans l’Arctique avait renoncé à y tourner son film. En plein été. EN juillet. Les techniciens s’étaient mis en grève. On l’avait finalement tourné en Antarctique. Là-bas c’était l’hiver.

*****


REFUGE N°2. EXPEDITION SCIENTIFIQUE INTERNATIONALE. LABORATOIRE DU PROFESSEUR BASILE HENRIOT.

Il y était. Enfin. S’arrachant à la tourmente, aux vents à – 30° soufflants à 150 kilomètres/heures, il entra. Il soupira. Ici il faisait moins froid. Moins cinq à moins dix degrés. Mais il n’y avait pas de vent. Le bureau est par là. Il poussa la porte de bois. Un poêle toujours en état. Un joli bureau à la française. Les documents. Il feuilleta. L’un d’eux attira son attention.

…C’était dans le désert Kazakhe. Un jour que je rentrais d’une inspection. Une ville toute d’acier et de verre, style 1900. Sortie du rêve d’un des plus fous millionnaires de la fin du XIXe siècle. Ressemblant à une immense gare, perdue en plein désert. En pleine Steppe de la Faim. Les coordonnées de ce point sont…

Grynfwald sourit. Il leva la tête. Son sourire s’estompa. Des flammes violettes descendaient le long du mur.


*****


Il avait transplanné vers le sud par petits coups vers le Sud. Mais ses assaillants le poursuivaient toujours. Les jours suivants il avait marché, de nuit, à travers le froid, le vent et la neige. Il avait bravé la faim et la glace, ses habits déchirés, courant à travers les rochers déchiquetés recouverts de neige et de verglas traîtres. Un bruit lui fit lever la tête. Un train de la Russkiye Zheleznye Dorogi. Il était sauvé. Il se mit à courir, descendant des montagnes, trébuchant à chaque pas.

Le train était proche et il n’était plus qu’à cinq mètres des rails. Il trébucha et tomba dans la neige. Son pied était foulé. Il rampa dans le froid. Il tendit la main. Une barre d’acier. Il s’y accrocha de toutes ses forces. Sous les rafales de vent, la vitesse du train le souleva au-dessus de la terre. La barre était polie par le éléments. Aucune aspérité. D’un effort surhumain, il se plaqua contre le train et commença à grimper. La plate-forme aussi était glissante. Il s’accrocha de toutes ses forces à la barre d’une seule main et sortit sa baguette. Incendio, pensa-t-il. Peu à peu, le métal commença à fondre…
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MessageSujet: Perdu au milieu du désert   Vers d'autres continents Icon_minitimeMar 22 Aoû - 13:09:56

La Steppe de la Faim… Des kilomètres de sable éloignés de toute habitation. Pas une oasis. Rien à boire. Rien à manger. Des vents poudreux. Une piste à demi effacé par le sable rouge. La sécheresse.

L’automitrailleuse avançait bon train à travers le désert. Grynfwald conduisait avec virtuosité escaladant les dunes. Le moteur ne patinait pas. Il avait suffisamment d’essence. Il s’était emparé de ce véhicule dans une caserne moldue où il avait semé un beau désordre. IL avait rapidement quitté l’autoroute pour emprunter les pistes du désert. Il sourit. Il n’était plus qu’à une heure environ de son but, s’il continuait à filer aussi vite.

Un avion apparut soudain dans le ciel. Il se déplaçait à grande vitesse. Il amorça une descente en piqué. La terre trembla et le bruit de deux explosions successives retentit. Des gerbes de sable furent soulevées de deux côtés de l’automitrailleuse. Grynfwald sursauta. On lui tirait dessus. Il accéléra. L’avion revenait. La tourelle de son véhicule pivota. La mitrailleuse se mit à crachoter. Une aile de l’avion commença à fumer. Qu’est ce que c’était ce matériel de la Seconde Guerre Mondiale ? La mitrailleuse s’était tue. L’avion s’approchait toujours. Boum ! L’automitrailleuse, touchée à gauche, s’immobilisa et s’enflamma. Le compartiment à munitions était touché. L’avion amorça un dernier virage et alla s’écraser sur une dune où il s’embrasa.

Grynfwald transplanna. Son véhicule n’allait pas tarder à exploser. Ce fut bientôt chose faite. Le jeune homme s’approcha de l’appareil. Le pilote était encore vivant. Il le regardait.

“ Avada Kedavra ! ”

*****


Grynfwald avait eu la chance de tomber sur un campement ouzbek. Ils lui avaient vendu un chameau. Le soir tombait. Grynfwald leva la tête. Face à lui, de verre et d’acier, tel une immense gare perdue en plein désert, s’étendait Sbyrinthe.



C’était un immense bâtiment d’au moins quatre-vingts pieds de haut, et qui semblait sortit d’un délire d’un architecte des plus fous. Les rosaces de métal alternaient avec les lianes d’acier, tandis que le sommet était gothique breton d’influence égyptienne. Sur un mur était inscrit d’une belle écriture de cuivre : Souvenirs d’une Exposition Universelle. Plus haut, les restes d’un Zeppelin pendaient tristement à mur.

Des cadavres à l’entrée. Les restes d’un bel uniforme d’officier russe. Grynfwald poussa la porte et entra. La porte se referma lourdement derrière lui. Des éclats de balles sur les murs. Encore des cadavres. Une barrière lumineuse de couleur violette lui barra le passage.

“ Zabarstranya. ”

Merci, professeur Henriot. Au suivant.

“ Incendio ! ”

Les deux Inferiis flambaient doucement sur le sol. Un cul de sac apparut. Grynfwald appuya sa baguette contre le mur. Un escalier apparut. Pourquoi pas d’ascenseur ? Il commença à grimper. Le pied sur la cinquante-troisième marche en partant du bas. Les marches s’escamotèrent, laissant place à un magnifique toboggan.

“ Sang de Bourbe ! ”

Il tenta de grimper mais n’y parvint pas. Puis de transplanner. Nouvel échec.

*****


Il était tard et le soir tombait. Grynfwald pénétra enfin dans la Salle. Elle était somptueuse. Quatre tapis rouges venus des quatre coins cardinaux se croisaient sur un immense écrin. Et sur cet écrin il y avait…

“ Bonsoir, Sir Grynfwald. ”
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Lucius Malefoy
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MessageSujet: Rencontre sous les cieux   Vers d'autres continents Icon_minitimeMer 13 Sep - 7:45:55

“ Tu as vraiment mis beaucoup de temps à monter. Tu ne connaissais pas…un moyen de contourner la protection anti-transplannage. Mai ce n’est pas mal pour quelqu’un d’aussi jeune que toi. ”

Lucius Malefoy sortit de derrière un pilier. Il souriait d’un air sadique. Ses vêtements étaient hirsutes. Il portait sa canne à tête de serpent.

“ Bonsoir, cousin. ”

Lucius élargit son sourire. Ce petit n’était pas si bête. Et il n’avait aucune instruction du Seigneur des Ténèbres à son égard. Ce qui l’arrangeait. Ensuite il retournerait en France.

“ Il est bien entendu évident que tu ne t’empareras pas de ce que tu es venu chercher. Sur ce, bon voyage. ”

Il s’approcha de l’écrin. Grynfwald se glissa devant lui et lui barra le passage. Il le regardait avec un air arrogant. Le Mal se distinguait désormais difficilement dans ses yeux encore enfantins. Dans son regard gris, on pouvait distinguer de la détermination, de la morgue et une froide haine. Mais envers qui ? Il aurait du succès au bal de l’école pensa Lucius avec un sourire. Il brandit sa canne.

“ Moi vivant, tu ne t’en empareras pas.

Ma femme attend un enfant. ”

Il avait laissé un temps d’arrêt entre ses deux phrases. Le sourire de Lucius se réduisit à deux incisives.

“ Tu sais c’est facile de s’évader d’Azkaban... Mais quand son fils a beaucoup de succès… Mon maître m’a envoyé en France. J’y organise des réseaux parallèles. On nomme mes partisans les puristes. Du moins officiellement. Les membres de la Cagoule Noire, qui sont tous des sang-purs, pas comme un certain prince… se battent souvent ans des actions de sabotage ou des attentats avec la Section Française de l’Ordre du Phénix. Ce sont deux réseaux récents. Et très divertissant. Les français sont vraiment des sorciers de rang inférieur. ”

Lucius s’arrêta. Pourquoi lui racontait-il ça. Un besoin de s’épancher sur quelqu’un d’autre ? Sur sa victime ? Cela n’avait aucun sens. Il fallait qu’il se concentre sur sa mission. Mais le jeune Highlands semblait toujours prêt à l’empêcher de la mener à bien. Tant pis. C’était un obstacle négligeable.

“ Expermeallius ! ”

La violence du sortilège envoya Grynfwald hors de la pièce brisant les murs d’acier et de verre. La baguette de Lucius le cueillit au moment où il allait tomber sur le sable. Lucius le ramena à l’étage. Des cordes jaillirent et vinrent s’enrouler autour de son corps et l’attacher à un pilier.
“ Au revoir, Sir Grynfwald. ”
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Élève
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MessageSujet: Damas   Vers d'autres continents Icon_minitimeMer 13 Sep - 7:53:24

Il était arrivée sur la place de la grande Mosquée. C’était un triste petit matin d’hiver, à Damas la Magnifique. Des ouvriers vêtus de bleu, enveloppés de leurs longs fellahs, travaillaient. Un camion de soldats syriens, à destination du Liban, les dépassa en cornant.

Ces moldus ! Grynfwald esquissa un sourire moqueur, puis se renfonça dans l’ombre. Il était reconnaissant à Lucius Malefoy de lui en avoir tant dis. A vrai dire, ils n’étaient que cousins assez proches, par alliance. Et son mariage lui avait été utile.

Black, Malefoy, Lestrange, Highlands…toutes les grandes familles se retrouvaient sur son arbre généalogique. Peut-être avait-il lui-même du sang Potter songea-t-il en riant.

Le Transsibérien l’avait amené jusqu’à Penza en passant par le trajet d’Oural-Sud. Il avait ensuite franchi le Caucase pour se retrouver à Damas. Un correspondant à Varsovie l’avait informé de l’arrivée d’un militant d’un genre particulier. Un membre d’un groupe tchécoslovaque d’influence ténébriste en rapport avec la rue Mouffetard, le Siége de l’ordre des Ténèbres parisien.

Grynfwald repensa à sa bien-aimée. C’était pour elle qu’il faisait cela. Pour se rendre digne d’elle à ses yeux. Il soupira. Digne d’elle et probablement futur père d’un enfant qui ne serait pas celui de sa dulcinée.

La ville s’étalait là, sous ses yeux, tout de blanc vêtue. Les marchands criaient, la ville s’éveillait. L’esprit du jeune homme s’envola vers les cieux, survolant la ville aux cents minarets, ses échoppes, ses souks, la fierté glorieuse d’une ville étalées dans la fange. Mais derrière les croûtes noires de pollution des cinquante dernières années, s’étalaient les ciselures, les merveilles de raffinement de la plus brillante civilisation qui ait jamais vu le jour. La ville était là, sous ses pieds et, chaude, elle respirait.

*****


Peu après, un Européen mal dissimulé derrière ses vêtements arabes apparut. Grynfwald renifla. C’était son gibier. Il sortit sa baguette et s’avança.

« Piotr Valynosky ? Du Front de la Goule Morave ? »

L’autre acquiesça. Deux fois. Deux aveux de mort.

« Grynfwald of Highlands. De l’escadre tactique Aurore de Grande Bretagne. Vous êtes condamné à mort. »

*****


Ali Abdel Yousouf descendait la rue à grand pas. Il allait au marché mais avait oublié d’emporter un peu de monnaie. Il obliqua impasse des tailleurs. Il n’y avait plus de tailleurs depuis les français et les britanniques mais la rue avait gardé son nom. Et son obscurité.

Il s’approcha. Des mouches tout autour de lui. Trop de mouches. Quelqu’un était allongé par terre. Il s’approcha puis se mit à hurler.
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MessageSujet: Paris   Vers d'autres continents Icon_minitimeJeu 21 Sep - 12:46:53

Grynfwald était en France. La France. Capitale de la mode, du fromage, du vin, de l’amour, de la culture… Difficile à imaginer quand on voit ça en vrai.

Place de la Concorde. L’enfer moldu. Des milliers de voitures immobilisées, un bruit monstrueux, des épais nuages de fumées noires. Grynfwald s’approcha de l’immense obélisque. Il tapota doucement de sa baguette le socle du monument. Un petit ascenseur apparut. Il y monta.

Les catacombes. Des dizaines de kilomètres peuplées des boutiques magiques les plus célèbres du monde. Cependant les rues étaient beaucoup plus vides que d’habitude. La criminalité avait très fortement augmenté. L’influence du Seigneur des Ténèbres s’était étendue jusqu’à la France.

Il remonta. La place Belmarchais. La place la plus célèbre du monde. A gauche, sous le soleil de midi, la Société de Crédit Magique. Plus loin, le palais du Mage-président. Et le Guet de l’orfèvre. La police magique française. A côté, la sortie du Conseil des Sages. Pas si sage que ça, apparemment. Un puriste mordait un Maximiste, lui-même étranglé un Neutraliste. Un peu de sang sur le trottoir. Mieux valait ne pas s’attarder.

Sur les marches du CAC Magique, une demi-douzaine de cadavres de financiers ruinés. L’époque n’était assurément pas à la prospérité. Des boutiques de vêtements, de parfums… Un combat plus loin. Des éclairs verts et rouges fusent dans tous les sens. Des membres de la SFOP poursuivent un Cagoule Noire. Il tente de transplanner. Des éclairs rouges fusent sur lui. C’est le moment d’agir.

Deux détonations. Deux éclairs de lumière d’or. Les corps ensanglantés des Soldats de l’Espoir gisaient à terre. Grynfwald s’arrête. Il contemple le sang qui coule doucement, ruisseau de vie, sur le pavé gris. Sur les visages es blessés, la souffrance peut se lire. Il reste là, observant le spectacle de l’horreur, presque comme fasciné par le charnier. Enfin, il lève la tête. Le sceptre a décidément beaucoup d’influence sur lui. Cela ne durera guère… Il s’approche du poursuivi, encore immobilisé.

“ Allez, viens, ami… ”

*****


« Piotr Valynosky ? Du Front de la Goule Morave ? »

Grynfwald sourit. L’histoire se répète étrangement. Il acquiesce. Sa candidature semble acceptée. A moins que…

“ Excusez-moi, une petite formalité, est-ce…
_ Oui, je suis un sang-pur. Depuis plus de 1300 ans.
_ Nous allons devoir vérifier… Vous comprenez ce que nous voulons dire ? ”

Grynfwald retrousse sa manche. Le serpent brandit alors ses crochets et…
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MessageSujet: Face à l’océan   Vers d'autres continents Icon_minitimeSam 23 Sep - 6:02:21

L’Etoile du Nord filait bon train. C’était une ancienne canonnière à double propulsion ( voile et hélice ). Armée à Oslo, elle battait pavillon islandais et cinglait vers les côtes du Chili. Ici, l’Hiver aux doigts e glace était encore là. Cela faisait trois fois que son commandant, Sir Grynfwald, appelé Piotr le Noir, tentait de doubler le Cap Horn.

“ Mon capitaine, il y a de gros nuages noirs à l’Ouest. Il se préparerait un sacré coup de tabac que ça ne m’étonnerait pas. ”

Grynfwald réfléchit. A l’Ouest avait-il dit ? Parfait. Il jeta un coup d’œil à sa carte. Il y avait soigneusement noté sa position.

“ Rabattez les voiles. Ne laissez en marche que le moteur magique et présentez la poupe aux brisants. ”

Devant l’hésitation du second, Grynfwald l’interrogea.

“ Un problème ?
_ Si on fait comme vous dîtes, nous ne marcherons que très lentement. Il vaudrait mieux au contraire faire force de voiles et d’hélice afin de trouver une bonne petite rade bien tranquille où mouiller. ”

Grynfwald le regarda. Pour qui se prenait-il ? Avec sa méthode on n’arriverait jamais à doubler la Terre de Feu.

“ Vous croyez-vous meilleur marin que moi ? Nous ferons comme j’ai dit ou je ferais sauter vos galons…et même mettre aux fers si vous tentez de me résister. ”

*****


Le ciel « tait noir, le vent hurlait. La Lune était masquée par les immenses nuages noirs dont les éclairs fendaient les flots. Le navire filait comme un éclair à travers les brisants. Il chevauchait les crêtes, retombait et embarquait d’énormes paquets de mer. Debout sur la dunette, le capitaine hurlait ses ordres.

Craaaacck. Le mat de hunier venait de rendre l’âme. Les matelots se précipitent, hache à la main pour se débarrasser du tronc de bois. La mer hurlante a déjà embarqué deux hommes. Le timonier tente tant bien que mal, de garder le cap. Les éléments se déchaînent. La côte est dangereusement proche.

C’est le moment où le navire se précipite quasi verticalement face à la surface des flots. Le choc ébranle la carcasse d’acier renforcé. Une immense vague s’affale sur le vaisseau, le recouvrant tout entier. Les hommes sont écrasés par la pression de l’eau et tombent face contre terre. Six nouveaux morts. Beaucoup trop.

Un grand choc à l’arrière. Le gouvernail a été déchiqueté par un récif. La Sainte-Barbe a été épargnée. Le navire est dérouté. Les lames s’affalent désormais sur bâbord. Le second s’approche.

“ Capitaine, peut-on donner l’autorisation de transplanner ?
_ Négatif. La cargaison est trop importante pour qu’on se permette de l’abandonner à la fureur des flots. Faites tonner les deux canons de douze et le gros du milieu. Pour ce dernier, inutile de l’armer. Je n’ai pas envie que la falaise s’effondre sur nous. Essayez aussi les fusées éclairantes. ”

L’air est traversé par des détonations qui couvrent presque le tonnerre. Le ciel s’illumine de lueurs oranges et rouges. Les servants aux canons font preuve d’un courage exceptionnel au milieu de la tempête.

“ Ramenez le pavillon. ”

Le drapeau ténébreux, noir avec une immense tête de mort verte enserrant un serpent est baissé.

Soudain une énorme vague soulève le navire, le fait gîter sur tribord et l’envoie sur la falaise. Dans un immense fracas, l’Etoile du Nord s’écrase contre la paroi rocheuse, ses flancs déchiquetés par les récifs furibonds. Les hommes hurlent mais la poigne froide de la mort a tôt fait de les réduire au silence.

*****


Un homme sur la grève. Seul. Seul parmi les cadavres. Son corps et sanglant. Les eaux l’ont à moitié noyé. Il est épuisé. Trans…plaa…nner.

Enfin, se dresse devant ses yeux l’ouverture réconfortante d’une infirmerie.
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MessageSujet: Re: Vers d'autres continents   Vers d'autres continents Icon_minitimeDim 24 Sep - 23:41:24

Il y eu un bruit de craquement sonore qui eu tôt fait d’alerter Karen de la présence de quelqu’un dans l’infirmerie. Elle se leva doucement de son bureau. Quelque peux méfiante, presque plus personne habitait le château qui avait donc pu transplanner à l’infirmerie? Elle marcha vers la provenance du bruit et écarquillât les yeux lorsqu’elle vit Grynfwald allongé sur le sol. Ces vêtements étaient déchirés, sa peau lacérée. Il était dans un triste état… Karen combla rapidement la distance qui les séparait et sonda rapidement son esprit à la recherche d’indice. Elle y vit un naufrage et s’arrêta la. Avec rapidité elle sortit sa baguette et lança un sort de revigore sur le pauvre homme allongé sur le sol. Elle passa une main derrière son coup et redressa le blessé tranquillement. Il avait l’air semi-conscient.

- Restez tranquille comme cela un instant je vous pris….

Elle continua a déplacer sa baguette au-dessus du corps de Grynfwald revigorant tout son corps, lui redonnant de l’énergie. Elle visa ensuite les blessures les plus graves et s’afféra à les refermées avec soin. Elle sortit ensuite un morceau de chocolat de sa poche, l’étrange aliment qui redonnait toujours vigueur d’esprit a celui qui en consommait.

Karen pensa alors qu’elle devrait prévenir Velvet de cet événement…Mais lorsqu’elle tenta de communiquer avec lui par la pensée elle fut troublé de ne pas le trouver…
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MessageSujet: L’éveil   Vers d'autres continents Icon_minitimeSam 30 Sep - 7:21:50

Grynfwald était arrivé à l’infirmerie dans un bien piètre état. La jolie personne qui tenait cet endroit s’occupa de lui. Labourant son corps de sortilèges revigorants, elle lui rendit un peu d’énergie. Pour lui permettre de souffrir encore plus…

A demi-noyé, il avait eu de nombreuses côtes cassées. Il lui faudrait de nombreux jours pour guérir. L’effort pour parcourir plus de quatorze mille kilomètres d’un coup l’avait presque tué. D’une voix brisée, il commença :

“ Je dois…parler…au Directeur. ”

Il devait arriver à temps. Survivre pour raconter tout ce qu’il savait. Et il serait digne de sa dulcinée. Faire le mal n’en valait pas la peine. Dans les brumes de son semi-coma, il sourit. Une nouvelle génération de Highlands était apparue…

Une légère brise courrait par la fenêtre. Des oiseaux pépiaient par la fenêtre. Les feuilles rousses coulaient le long des arbres. La ramure bruissait. C’était Poudlard. Le fier château qui se dressera toujours sur son promontoire rocheux. Toujours ? quelles étaient ces ombres qui courraient le long des murs ? Pourquoi le soleil était-il masqué par ces immenses dragons, marqués d’une maléfique croix gammée ? L’étendard des Ténèbres flottait sur les monts et les tours, l’Armée Noire était en marche. Elle pillait, massacrait, détruisait sans fin. Le vieil Azor apparaissait, il avait traversé les âges. Il était accompagné par Circé, sa longue robe évanescente se transformant en rugueuse peau de cochon. Maintenant la Marine faisait son apparition. Elle se fracassait contre de blanches falaises. Puis la Faucheuse faisait son apparition. Elle souriait mais arrivait à peine à faire son boulot. Elle se penchait près d’une blonde grassouillette étendue paresseusement dans un lit brûlant.

Grynfwald ne savait pas qu’il délirait.

*****


A son réveil, il s’aperçut que l’infirmière pleurait. Les lames troublaient son charmant visage. Elle devait prévenir le Directeur. C’était urgent.

Il essaya de parler mais n’y parvint point.
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MessageSujet: Re: Vers d'autres continents   Vers d'autres continents Icon_minitimeDim 1 Oct - 0:47:57

Le blessé avait commencé à déliré et pour ne pas qu’il aggrave ses blessures, Karen avait du le mettre en état de somnolence. Elle avait soigné ses blessures les plus importantes du mieux qu’elle l’avait pu et bien que l’homme restait toujours dans un état grave Karen s’inquiétait moins quand à sa survie, elle était sûre qu’il allait s’en sortir.

Ce qu’il l’avait inquiété par la suite était son impossibilité à rejoindre Velvet. Il n’avait pas pu sortir, cela faisait si longtemps qu’il ne l’avait fait, et puis il l’aurait sûrement averti… Elle avait donc décidé d’aller voir. En arrivant au pied de l’escalier qui menait à son bureau dans une des tours, Karen avait ressenti une présence autre que celle de son bien aimé, une présence sombre. Elle s’était donc élancé dans les escaliers.

Arrivé devant le bureau elle avait laissé échappé un cri de terrer. La porte avait volé en éclat et ses débris jonchaient le sol. La lumière dans le bureau était tamisé pour ne pas dire quasi inexistante. Redoutant le pire elle s’était avancé tranquillement par peur de découvrir exactement ce qu’elle découvrit.

Voyant le corps inerte et ensanglanté de Velvet elle s’était mit à paniqué. Karen s’était jeté sur le corps de son amant et avait lancé nombre de sorts pour le ranimer. Elle su que l’amour de sa vie était mort et pourtant elle avait tenté et tenté de le faire revivre pendent des dizaines de minutes, jusqu’à ce qu’elle n’en ait plus la force.

Elle ne pouvait plus supporté le regard livide de Velvet et décida de retourner à l’infirmerie laver ses mains qui était pleine de sang. Tremblotante Karen était en état de choque. À l’infirmerie elle remarqua que l’homme qu’elle avait soigné se réveillait. Au même moment le psychologique de Karen s’effondra et elle tomba en pleur à genoux sur le sol devant le lit ou reposait le convalescent.
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Grynfwald of Highlands
Élève
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MessageSujet: Préparatifs de Bataille   Vers d'autres continents Icon_minitimeSam 14 Oct - 8:37:37

Il était fatigué. Très fatigué. Trop fatigué. Mais il fallait continuer. Il réunit toutes ses forces et parvient à balbutier, en haletant

“ Lé…gi…hou, hou…li…hou…menss…encie… ”

Il s’effondra sur lui-même, épuisé. Et il commença à se souvenir.

Citation :
Un naufrage…

Il sentit ses mains chaude sur sa peau. Elle ouvrait sa veste. Parfait, elle avait compris. Elle tira, et l’étendard des Ténèbres apparut. La pièce s’assombrit mais il n’en avait cure. Il fallait tout dire avant de mourir. Un autre souvenir…

Citation :
…j’ai parlé au Zauberkanzler. Il m’a remis la somme de 8000 Thalers d’argent qu’il nous avait promis pour la capture du groupe noir qui terrorisait la Forêt Noire. Nous avons un peu discuté et il a été heureux d’apprendre que je travaillais dans l’école du professeur Velvet. Voici ses mots : “ J’ai rarement rencontré quelqu’un d’aussi puissant que lui. Depuis la mort de mon vieil ami Dumbledore, il est le flambeau d’espoir de la Vieille Angleterre. Dites lui que la Magische Wehrmacht est à sa disposition. Vous en avez ma parole d’officier prussien. ” Je crois que nous pouvons compter sur au moins douze dragons et de deux régiments d’élite. Douze dragons ! C’est énorme ! Cela vient de l’époque du nazisme. Beaucoup de Cracmols, à l’époque, furent attirés par les théories d’Hitler. La Police Secrète Magique en élimina un grand nombre. Cependant beaucoup survécurent, formant les tristement célèbres groupes SS " Die Rachern ". C’est pourquoi l’état magique améliora considérablement son matériel militaire. Je continuerai mon journal plus tard, je dois partir pour une mission, au Chili, je crois…

Tout s’assombrissait de plus en plus en vite. Il fallait se dépêcher.

Citation :
Ma première rencontre avec Madame Maxime…
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