A La volière

Après sa rencontre brêve mais tulmutueuse avec la nouvelle, Angel fonçat à la volière, où normalemnt devait se trouver Arès son hiboux.

Quand il pénétra dans la volière, Angel ne vit que peu de hiboux.

*C'est normal, on est peu ici!*

Il appela son hiboux:


"Arès!Arès!Arès!"

Et dans un huhulement, un hiboux de couleur fauve et aux yeux rouge feu se posa sur le bras d'Angel.

"-Tiens Arès. Emmène ça à qui tu sais! Et surtout fais attention, il ne faudrait pas que cela tombe entre de mauvaise main."

Le hibous hulula un grand coup en signe de compréhension, puis s'envola, la lettre attachée à sa patte.

Angel se mit en position assise sur le sol, puis essaya de faire le vide dans sa tête.

*Fais le vide! Fais le vide! Les prof. sont legilimence! Faits le vide! Que j'aimerais avoir une pensine, mais cela est trop chère!*

- Tu es obligé de penser si fort et de faire autant de bruits quand tu pratiques la magie ?

Le garçon sursauta en entendant le son de ma voix. Je sortit du fond d'une alcôve, un hibou mort à la main et ma baguette dans l'autre. Je ne pensais pas être dérangé dans la vollière à cette heure-ci, c'est pourquoi j'étais venu m'y réfugier.
Le temps passe plus lentement quand on est seul et voilà qu'un humain venait me déranger dans mes expériences.

Voyant qu'il ne réagissait toujours pas, je jetais le hibou par terre et pointait ma baguette sur l'animal. Je marmonait une incantation et la bête disparu dans un claquement sec après un éclair de lumière.

- C'est plus propre sans cadavre n'est-ce pas ? , demandai-je à l'humain assis à même le sol.

Sans attendre de réponse je me retournais vers l'immense fenêtre qui donnait sur la Forêt Interdite, les mains croisées dans le dos, le soleil dans ce qui me restait des yeux.

Asarus entra sans prêter attention aux élèves qui étaient à côté de lui. Mais lorsqu'il s'apperçu du silence persistant il se retourna.

- Qu'est ce qui se passe ici?

À ce moment Persifera qui avait entendu le nom de son maître s'envola. Persifera était un aigle majestueux et assez gros en avergure. Il atteri sur le bras d'Asarius son mâitre et il lui serra le bras de ses serres aiguisés. Il inclina la tête et mordit l'oreille d'Asarius affectueusement.

- Alors...Dite?

Asarius les regardaient de son air glaciale habituelle. Puis il tenta de pénétrer l'esprit du nouveau qui avait un air aussi sombre que lui même. Pour une raison qu'il ignore Asarius se heurta à un mur de glace. Frustré il força pour entrer. Il y parvint quelques secondes mais pas assez longtemps pour y voir quelques choses. Il est un bon occlumentse dit Asarius frustré. Puis il essaya sur Angel qui lui aussi semblait inhabituel. Une énergie mystérieuse inconnu d'Asarius flottait en lui. Cependant il parvint à voir la cause de ce silence de mort...Asarius vit le hibou...Il regarda le nouveau.

- La prochaine fois fait tes expériences sur autre choses de moins, gros, les hibous nous sont utiles et le château regorge d'insecte nuisible...

Asarius tendit un morceau de parchemin à Persifera qui s'envola par la grande fenêtre déployant ses ailes majestueusement. Poussant un cri strident preuve de sa force à tout les autres animaux qui étaient dans les alentours.

Un autre humain pénétra dans la pièce. Quand je pus le distinguer assez nettement lorsqu'il passa à l'ombre d'un pilier, je reconnu un professeur de l'école. Un de ceux qui enseignait la magie aux nouveaux Aurores avant de les envoyer sur le front se faire dépecer les chairs par les loup-garous.

Personne ne dit rien. Le silence pesant plana quelques secondes dans la grande salle, quelques hululement le brisant de temps en temps.
L'autre humain, aux cheveux bleus, resta assis, le visage tordu dans une expression mi-surprise, mi-choqué, les pensées vadrouillant à vive allure dans sa tête.

Enfin l'humain professeur esquissa un mouvement, ce tournant vers moi il me demanda la cause de ce silence. N'ayant point envie de gaspiller ma salive pour si peu, je m'abstint de répondre. Puis il essaya de rentrer dans ma conscience. Aussitôt plusieurs portes se fermèrent, l'emprisonnant entre quatre murs de vide avant de le faire ejecter de ma tête.

Il se tourna alors vers l'autre humain, l'élève aux cheveux bleus qui continuait à penser bruillament. Evidemment, le professeur ne mit pas beaucoup de temps pour violer la mémoire de l'élève...
Il se tourna vivement et me regarda avant de me lancer :

- La prochaine fois fait tes expériences sur autre choses de moins, gros, les hibous nous sont utiles et le château regorge d'insecte nuisible...

Le professeur tendit un parchemin et un aigle vint le récupérer avant de s'envoler vers le ciel.

- Intéressant comme animal. Je me demande ce que je pourrais trouver si je le disséquais. Bien sûr, je ne le ferais, professeur, l'hibou était ma propriété et son âge était déjà fort avancé. Je le remplacerais par un plus jeune. L'autre n'avait aucune utilité mis à part de servir de cobaye, et bien sûr, de mourir.

L'humain aux cheveux bleus se décala légèrement sur le côté. Il semblait enfin s'être "réveillé".